3 éléments entrent dans le choix de l’intervention: la graisse, la peau et les muscles.
La liposuccion s’adresse aux patientes ayant un excès de graisse localisée (pas aux obèses) avec une PEAU TONIQUE et FERME (voir chapitre liposuccion).
La lipectomie abdominale s’adresse aux patientes qui, avec ou sans excès de graisse, ont un RELACHEMENT DE LA PEAU (allant de la peau molle au tablier) et parfois des muscles.
En plus de la liposuccion (et du régime) il sera nécessaire de retendre la peau (et parfois les muscles).
En cas de tablier important (recouvrant le pubis), la Sécurité Sociale peut éventuellement (après visite préalable chez le Médecin Conseil) prendre en charge une partie des frais de l’intervention.
Le pansement sera à refaire tous les 2 à 4 jours pendant une quinzaine de jours à la clinique puis au cabinet.
L’hospitalisation généralement une nuit (rarement plus) et il faut observer un repos postopératoire de 15 jours à 1 mois.
Des précautions pour la lutte contre les phlébites seront à observer pendant et après l’opération (bas de contention, pressothérapie per opératoire, doppler de contrôle, lever précoce, traitement anti-thrombotique).
Une gaine compressive, mise en place pendant l’intervention, sera à conserver entre 1 et 3 mois.
La cicatrice, toujours longue, va mettre au moins 1 an à s’estomper. Il faudra tout faire pour qu’elle soit la plus belle possible (arrêt du tabac, massages, compression par gel de silicone). Cette cicatrice, généralement fine, peut parfois être plus large selon la qualité de la peau et la consommation du tabac (qui doit impérativement être TOTALEMENT ARRETEE au moins 1 mois avant et après l’opération).
Les suites et éventuelles complications de l’abdominoplastie vous seront détaillées par le Dr COURBIER durant la consultation et dans les documents qui vous seront fournis.
"L’abdominoplastie est une excellente intervention donnant beaucoup de satisfaction si on accepte la cicatrice et si l’indication est bonne."
De 2800€ à 5000€ en fonction d'une éventuelle aide de la sécurité sociale